24 septembre 2008
3
24
/09
/septembre
/2008
23:00

J'avais entendu parler de ce livre, mais je ne l'ai acheté que cette année, lors de mon dernier voyage à Pétersbourg. J'ai commencé à le lire hier.
Mathilda-Maria Félixovna Kchessinskaïa, d'origine polonaise, était fille de danseurs et elle a grandi dans les coulisses des théâtres. Elle est devenue une légende de la danse classique russe , des ballets de Marius Petipa et du theâtre Mariinski (il est représenté sur la couverture du livre).
Etonnante sur scène et dans la vie. Une vie en Russie et en France, où elle a trouvé refuge après le coup d'Etat bolchévique et où elle a ouvert une école de danse. Une longue vie aussi puisqu'elle est née en 1872 près de Saint-Pétersbourg et morte en 1971 à Paris (elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne).
L'incroyable destin de "Malia" est intimement lié à la famille impériale Romanov, dont elle finira par faire partie après la révolution. Cela la rend encore plus intéressante. Premier grand amour de l'héritier du trône Nicolas Alexandrovitch (futur Nicolas II), elle décrit évidemment leur relation et leur rupture, douloureuse, mais inévitable. Elle parle beaucoup de son grand ami le grand-duc Serge Mikhaïlovitch qui l'a "consolée". Elle a finalement épousé le cousin germain de Nicolas, André Vladimirovitch, en 1921, à Cannes. Ils avaient un fils, Vladimir, "Vova", né en 1902.
Une série télévisée a été tournée en Russie l'an dernier sur les amours (très romancées) de notre héroïne et sur la Russie troublée de l'époque ("Звезда империи"): un extrait.
Mathilde Kchéssinskaïa n'est pas devenue une Romanov à part entière par son mariage (c'était un mariage morganatique puisque Mathilde n'appartenait pas à une famille régnante ou ayant régné), mais le chef de la Maison impériale en exil lui a octroyé le titre de princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa. C'est avec l'aide de son mari, le grand-duc André, qu'elle a écrit ses mémoires.
Mathilde Kchessinskaïa retrace les moments tragiques où son petit monde s'écroule en emportant ceux qu'elle aime, Nicolas II, notamment, assassiné, Serge, assassiné aussi... Elle nous parle des Romanov, du monde de la danse, de sa vie à Saint-Pétersbourg-Pétrograd, de l'exil sur la Côte d'Azur et à Paris... Le tout accompagné de photos.
L'hôtel particulier qu'elle a fait construire au centre de Saint-Pétersbourg abrite aujourd'hui le musée d'histoire politique. Une exposition lui est consacrée. Ironie du sort, cette maison qu'adorait Mathilde est devenue un des symboles de la révolution et on y visite aussi le bureau de Lénine.
Il y a quelques années, Konstantin Sevenard, un homme politique, descendant des Kchessinski, a parlé d'un possible trésor caché par la ballerine dans la cour de son hôtel particulier, au moment où elle quittait Pétrograd en révolution. Des recherches n'ont bien sûr rien donné, mais le monsieur s'est fait une sacrée publicité.
Mathilda-Maria Félixovna Kchessinskaïa, d'origine polonaise, était fille de danseurs et elle a grandi dans les coulisses des théâtres. Elle est devenue une légende de la danse classique russe , des ballets de Marius Petipa et du theâtre Mariinski (il est représenté sur la couverture du livre).
Etonnante sur scène et dans la vie. Une vie en Russie et en France, où elle a trouvé refuge après le coup d'Etat bolchévique et où elle a ouvert une école de danse. Une longue vie aussi puisqu'elle est née en 1872 près de Saint-Pétersbourg et morte en 1971 à Paris (elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne).
L'incroyable destin de "Malia" est intimement lié à la famille impériale Romanov, dont elle finira par faire partie après la révolution. Cela la rend encore plus intéressante. Premier grand amour de l'héritier du trône Nicolas Alexandrovitch (futur Nicolas II), elle décrit évidemment leur relation et leur rupture, douloureuse, mais inévitable. Elle parle beaucoup de son grand ami le grand-duc Serge Mikhaïlovitch qui l'a "consolée". Elle a finalement épousé le cousin germain de Nicolas, André Vladimirovitch, en 1921, à Cannes. Ils avaient un fils, Vladimir, "Vova", né en 1902.
Une série télévisée a été tournée en Russie l'an dernier sur les amours (très romancées) de notre héroïne et sur la Russie troublée de l'époque ("Звезда империи"): un extrait.
Mathilde Kchéssinskaïa n'est pas devenue une Romanov à part entière par son mariage (c'était un mariage morganatique puisque Mathilde n'appartenait pas à une famille régnante ou ayant régné), mais le chef de la Maison impériale en exil lui a octroyé le titre de princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa. C'est avec l'aide de son mari, le grand-duc André, qu'elle a écrit ses mémoires.
Mathilde Kchessinskaïa retrace les moments tragiques où son petit monde s'écroule en emportant ceux qu'elle aime, Nicolas II, notamment, assassiné, Serge, assassiné aussi... Elle nous parle des Romanov, du monde de la danse, de sa vie à Saint-Pétersbourg-Pétrograd, de l'exil sur la Côte d'Azur et à Paris... Le tout accompagné de photos.
L'hôtel particulier qu'elle a fait construire au centre de Saint-Pétersbourg abrite aujourd'hui le musée d'histoire politique. Une exposition lui est consacrée. Ironie du sort, cette maison qu'adorait Mathilde est devenue un des symboles de la révolution et on y visite aussi le bureau de Lénine.
Il y a quelques années, Konstantin Sevenard, un homme politique, descendant des Kchessinski, a parlé d'un possible trésor caché par la ballerine dans la cour de son hôtel particulier, au moment où elle quittait Pétrograd en révolution. Des recherches n'ont bien sûr rien donné, mais le monsieur s'est fait une sacrée publicité.
Mathilde Kchessinskaïa: Souvenirs...