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Умом Россию не понять,
Аршином общим не измерить:
У ней особенная стать -
В Россию можно только верить.

Nul mètre usuel ne la mesure,
Nulle raison ne la conçoit.
La Russie a une stature
Qui ne se livre qu'à la foi.

Fiodor Tiouttchev (1866)

 

 

Да, и такой, моя Россия,
Ты всех краев дороже мне.
А. Блок


Люби Россию, ибо она мать твоя, и ничто в мире не заменит тебе её.
Казачья заповедь

 


Праздники России


 
3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 12:20


Autrefois "côté de Pétersbourg", ensuite "côté de Pétrograd" (Pétrogradskaïa storona). Officiellement aujourd'hui, c'est le "Pétrogradski rayon", le quartier de Pétrograd. Les Pétersbourgeois l'appellent tout simplement Pétrogradka (c'est plus court).

Google Maps
Le quartier regroupe plusieurs îles sur la rive droite de la Néva:
l'île aux Lièvres (1), de Pétrograd (2, la plus grande), des Pharmaciens (3), de Pierre (Pétrovski, 4), de la Croix (Krestovski, 5), de pierre (Kamenny, 6), et Elaguine (7). Le quartier compte environ 150 000 habitants, dont les deux Pétersbourgeois qui dirigent le pays, Poutine et Medvedev, qui ont investi l'île de pierre (Kamenny, 6). On ne pourra plus aller sur cette île si ça continue.

C'est à cet endroit qu'est née la ville, avec la construction de la forteresse Saint-Pierre-et-Saint-Paul sur la petite île aux Lièvres.

Non loin de la forteresse se trouve la place de la Trinité, la première place de la ville. On peut aussi visiter la maisonnette en bois de Pierre Ier. Logiquement, la ville devait se développer près de cet endroit choisi par le tsar, mais le terrain s'est révélé trop inondable. Pierre Ier a alors décidé de transférer le centre-ville un peu plus loin, sur l'île Vassilievski (Basile), mais là aussi, le terrain était inondable. Le centre de la ville est ainsi passé de l'autre côté de la Néva, sur la rive gauche. Le quartier de Pétrograd, longtemps de bois, s'est développé seulement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe avec la construction du pont de la Trinité qui a désenclavé le quartier en le reliant avec la rive gauche. Enormément de constructions datent justement de cette époque. Un peu au hasard, voici quelques curiosités de ce quartier, MON quartier chéri où j'ai vécu 10 ans...


Dans le parc Alexandre, non loin de la forteresse. Une icône en majolique orne la façade de l'institut d'orthopédie du côté de la chapelle du Christ Guérisseur. On doit le bâtiment à l'architecte Roman Meltser. Quant à la "Vierge à l'enfant", elle a été créée en 1905 à la manufacture anglaise Doulton, d'après des esquisses de Kouzma Pétrov-Vodkine. Les briques claires de la façade viennent d'Allemagne.

Non loin de là, juste en face...
La mosquée au 7 de l'avenue Kronverkski, une des plus grandes d'Europe (la coupole fait 39 mètres, les minarets 48). Un bâtiment exotique dans la Venise du Nord, apparu avec l'appui financier de l'émir de Boukhara. La mosquée est aussi bien tatare que tchétchène, bachkire ou ouzbek, mais les Pétersbourgeois s'obstinent à l'appeler "mosquée tatare".Le voisinage de la mosquée ne pose absolument aucun problème aux habitants. Tout est paisible, tranquille. D'ailleurs, les Russes sont très bien disposés envers l'islam, la deuxième religion du pays avec environ 20 millions de fidèles.
Un islam plus que modéré.
Construite dans les années 1910 par l'architecte Nikolaï Vassiliev avec l'aide de l'ingénieur S.S. Kritchinski et de l'architecte A.I Gogen. Visiblement inspiré du mausolée Gour-Emir de Samarkand, le bâtiment se fond très bien dans l'architecture péterbourgeoise.La majolique turquoise pour le décor de la façade.
On la doit à l'atelier de P.K Vaouline.



Dans le parc Alexandre. Une horloge florale que l'on peut voir lorsque les beaux jours arrivent. C'est un cadeau de la ville de Genève pour le tricentenaire de la fondation de Saint-Pétersbourg qui a été fêté en grande pompe en 2003.


Toujours dans le parc Alexandre. Le cadeau des cantons suisses: une vingtaine de bancs avec les noms des cantons et "St-Petersburg 2003".

La suite: (2)

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