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Умом Россию не понять,
Аршином общим не измерить:
У ней особенная стать -
В Россию можно только верить.

Nul mètre usuel ne la mesure,
Nulle raison ne la conçoit.
La Russie a une stature
Qui ne se livre qu'à la foi.

Fiodor Tiouttchev (1866)

 

 

Да, и такой, моя Россия,
Ты всех краев дороже мне.
А. Блок


Люби Россию, ибо она мать твоя, и ничто в мире не заменит тебе её.
Казачья заповедь

 


Праздники России


 
12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 19:51



alix-nicolas Le tsarévitch Nicolas s'est fiancé à Alix de Hesse-Darmstadt malgré l'hostilité initiale de ses parents. La mère de Nicolas surtout, l'impératrice Maria Fédorovna, née princesse de Danemark, ne voulait pas d'une Allemande (Alix, la petite-fille la plus aimée de la reine Victoria, était pourtant plus britannique qu'allemande). Alliance franco-russe oblige, les parents ont même songé à marier Nicolas à Hélène d'Orléans. Une idée vite abandonnée devant les réticences de Nicolas qui n'envisageait pas autre chose qu'un mariage avec Alix. Les problèmes de santé et la mort prématurée d'Alexandre III ont accéléré les choses et Nicolas et Alix ont enfin pu s'unir en 1894. Nicolas laisse alors derrière lui Mathilde Kchessinskaïa, son amour de jeunesse, pour des sentiments plus profonds qui, chose étonnante, ne faibliront jamais, ni d'un côté ni de l'autre, jusqu'à la fin commune. La reine Victoria, qui n'était pas emballée par une nouvelle union russe dans sa famille a renoncé à protester, finalement conquise par la gentillesse de Nicolas et touchée par les sentiments de sa petite-fille. Et ce n'est pas rien ! Dès les fiançailles, Alix est couverte de cadeaux somptueux. Elle reçoit notamment une couronnette qu'elle coiffera par la suite sur diverses photos.

alix-russie
boucheron-tsarineLa couronnette reçue par Alix au château de Windsor au moment de ses fiançailles avec le tsarévitch Nicolas, en 1894. Un gage d'amour. Nicolas l'a choisie à Paris, chez Boucheron, place Vendôme. La famille impériale russe figurait parmi les bons clients de Boucheron. En 1897, Boucheron inaugure même une succursale en Russie, à Moscou (6 ans avant Londres !).

alexandra-fedorovna-couronnette

alexandra-fedorovna-alexis.jpg En 1906 avec le grand-duc héritier Alexis (né en 1904)
alexandra-fedorovna-alexis-1906

alexandra-otma-1913.jpg
En 1913 la tsarine Alexandra Fédorovna avec ses filles, de gauche à droite: les grandes-duchesses Olga (née en 1895), Tatiana (née en 1897), Anastasia (née en 1901) et Maria (née en 1899).

1913-romanov-2.jpg 
Le couple impérial et ses cinq enfants, de gauche à droite: Olga, Maria, Anastasia, Alexis et Tatiana. Photographie officielle de 1913, l'année où la dynastie Romanov fêtait son tricentenaire.


Alix a-t-elle emporté sa couronnette à Ekatérinbourg comme l'affirment certains ? Qu'est devenue la couronnette après le coup d'Etat bolchévique ? Dépecée ? Vendue à l'étranger peut-être par le nouveau pouvoir, comme tant d'autres trésors ? Comme, par exemple, la couronne nuptiale des femmes de la famille Romanov (en particulier d'Alix), qui se trouve désormais au Hillwood Museum à Washington.


A peine cinq ans après le grand jubilé des Romanov, c'est le carnage d'Ekatérinbourg. Voici un extrait du récit de Yakov Yourovski qui dirigeait l'exécution en juillet 1918. Là aussi, il est question de joyaux. Si, selon ce récit, Alexandra Fédorovna est morte immédiatement, les vêtements et les coussins "blindés" de diamants et de pierres précieuses (certains parlent de 8 kilos !) de la dame d'honneur et de quelques grandes-duchesses compliquent la tâche des assassins.

"Alexis, trois de ses soeurs, la dame d'honneur et Botkine [médecin de la famille impériale] étaient encore vivants. Il fallut tirer de nouveau. Le commandant fut surpris, car on avait visé le coeur. Il fut surpris aussi car les balles des Nagant ricochaient sur quelque chose et bondissaient dans la pièce, comme de la grêle. Lorsqu'on essaya d'achever une des filles avec une baïonnette, la baïonnette ne put percer le corsage. A cause de cela, toute l'affaire [...] prit environ vingt minutes."

"А-й, три из его сестер, фрейлина и Боткин были еще живы. Их пришлось пристреливать. Это удивило ком-та, т. к. целили прямо в сердце. Удивительно было и то, что пули от наганов отскакивали от чего-то рикошетом и, как град, прыгали по комнате. Когда одну из девиц пытались доколоть штыком, то штык не мог пробить корсаж. Благодаря этому вся процедура [...] взяла минут двадцать."



Photoklm001-439.jpgDans la chapelle Sainte-Catherine de la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg, le tombeau de Nicolas II, Alexandra Fédorovna, des grandes-duchesses Olga, Tatiana et Anastasia et des quatre fidèles serviteurs de la famille impériale tués avec eux en 1918. Les plaques indiquent les dates de naissance et de décès, bien sûr, mais aussi la date d'inhumation, 1998. Les restes de la grande-duchesse Maria (et non pas Anastasia!) et de son frère Alexis n'ont pas été retrouvés, mais les plaques sont là aussi. Il n'y a que la date d'inhumation qui n'est pas marquée, pour l'instant. Cela va peut-être changer car il y a du nouveau depuis 1998 dans cette triste histoire...





 

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