L'impératrice douairière Alexandra Fiodorovna, née Charlotte de Prusse (1798-1860) Franz Xaver Winterhalter
1856
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
L'impératrice douairière Alexandra Fiodorovna, veuve de Nicolas Ier, a fait plusieurs longs séjours à Nice, de 1856 à 1859, avec l'espoir que le climat améliorerait son état de santé. Beaucoup
d'aristocrates russes et de membres de la famille impériale ont suivi l'exemple de leur tsarine. Passer l'hiver dans cette région, loin du climat exécrable de Saint-Pétersbourg, était devenu très
à la mode. Nice, encore sarde, et ses alentours, se sont tranformés en un lieu de villégiature prestigieux et aussi en un refuge pour phtisiques. D'autre part, la rade de Villefranche, entre Nice
et Monaco, était, à la suite d'une convention passée avec Victor-Emmanuel II de Savoie, une base navale militaire russe.
L'église
Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra au 6, rue Longchamp.
La colonie russe était donc assez nombreuse sur ces terres sardes. Cependant, il manquait un lieu de culte. Pour certaines cérémonies, il fallait faire appel aux aumôniers des navires de guerre
ancrés à Villefranche, ou aller à Marseille, où il existait une église orthodoxe grecque. Sous l'égide de l'impératrice douairière Alexandra Fiodorovna, il a été décidé de construire une église
orthodoxe russe à Nice. La pose de la première pierre s'est déroulée en présence du grand-duc Konstantin Nikolaïévitch, le fils d'Alexandra Fiodorovna. Le projet d'Alexandre Koudinov a été
modifié par l'architecte niçois Barraya pour ne pas trop heurter les autorités religieuses locales. L'iconostase a été offerte par Alexandra Fiodorovna.
Plus
modeste que la cathédrale Saint-Nicolas (ici), mais plus ancienne, l'église continue à
être ouverte au culte (ici pour les horaires des offices).
La consécration de l'église, en 1859, a eu lieu en présence de la grande-duchesse Marie (la fille d'Alexandra Fiodorovna), de diplomates et de personnalités russes. L'impératrice douairière, qui
avait tant oeuvré pour que ce projet se réalise, était absente pour des raisons de santé.La bibliothèque paroissiale, au
rez-de-chaussée de l'église, inaugurée en 1860, existe encore de nos jours, rue du Docteur Michel Rosanoff (ici).
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Vous m'avez fait découvrir tout un pan de Nice à travers ces anecdotes <br />
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Par contre vous vous trompez souvent sur Nice avant 1860... Elle n'avait rien de Française, n'était pas destinée à le devenir et haïssait la période du premier empire qui l'avait vu une première<br />
fois annexée par la vermine française!<br />
Coucou Lizotchka, je me contente d'une visite express mais avec les enfants en vacances et ce temps pluvieux, mon temps d'ordi est limité ...Gros bisous,
Hier, la famille impériale, les aristocrates, aujourd'hui les nouvelles fortunes... La route de la côte continue de transmettre sa carte aux générations russes qui se succèdent ! Merci de cette promenade... des Russes. Amitiés et bonne soirée. Loic
Bonjour depuis canton (Guangzhou) Sud de la chine.<br />
OB deconne peu de photo visible ce jour<br />
Bonne journée du dimanche amitiés de canton<br />
Qing et rené<br />
A bientôt sur: http://belgique-chine.over-blog.com<br />
La Chine souvent très mal connue, et accueillante.
voila une aventure russe que j'ignorais ! En même temps, je découvre ces églises orthodoxes à Nice, ville que je ne connais pasque l'impératrice Alexandra Fiedorovna semble triste...bon week end Lizotchka
Merci pour cette balade "insolite" dans une ville que je connais assez mal. Je savais qu'énormément d'anglais avaient pris leurs quartiers d'hiver dans la région mais je l'ignorais à propos des russes !